a
Accueil du siteContact E.mail
 
 
Ouvrir Fermer
Partager

Jonques et gréement de jonque

Les jonques de l'architecte naval
Jean-Claude MICHAUD








Vie à deux au large dans n'importe quel endroit du monde et sur n'importe quel océan, repas et sortie à la journée à 6, apéritif à 15.
Vie à bord au port et au mouillage facile et confortable, ce n'est pas en mer que l'on passe le plus de temps.
Voilure divisée et facile de manipulation par la personne la plus faible du bord. Exemple : réduction de voilure en choquant simplement la drisse.
Remontée au vent la plus efficace possible grâce à une dérive en puits. Tirant d'eau de 1m environ pour mouillage dans les fleuves loin de la mer ou dans les lagons.
Stabilité de route au portant (allure la plus souvent pratiquée) par une quille longue qui protège également le safran et l'hélice. L'artimon participe à la stabilité de route puisque c'est une voile directionnelle et non propulsive. Le pilote électrique n'aura que peu de travail à fournir.
Le profil général avec une courbe d'étrave très longue et la pente de la quille permet de monter à pleine vitesse sur un éventuel obstacle flottant entre deux eaux (conteneur semi-immergé, tronc d'arbre, etc.) et de ne pas ouvrir de voie d'eau.
Marotte avant (traditionnel en chine) dégage un espace de travail pour manipulation de mouillage confortable. Guindeau moderne mais je pense dessiner un guindeau traditionnel (tambour + barres de manipulation + cliquet : comme ceux utilisés pour remonter le seau du puits).
Passavants compris entre un pavois en dur et le rouf sécurisant les aller et venus depuis l'arrière vers l'avant, surtout pour les enfants.
Pas de hublots mais des fenêtres protégées par des volets en bois coulissant anti-intrusion et sécurité dans le gros temps.
Très grand cockpit arrière couvert d'un taud à poste sous voile et au port. Barre franche sur le tableau arrière sur fémelots, facile à réparer puisque extérieure.
Zone entre cockpit et rouf pour le farniente et la lecture en travers du bateau avec oreiller et matelas mousse.
Pas d'accès facile depuis l'extérieur pour éviter les intrusions indésirables.
Une coupée dans le pavois et des échelons permettent les remontées à bord depuis l'annexe ou la baignade.
Annexe en dur prévue insubmersible marchant à la voile, au moteur et à la godille chinoise.
• Le bateau peut être propulsé par 2 godilles chinoises encas de panne de moteur.
Gréement chinois c'est à dire voiles, lattées bambous, taillées plates sur mats en lamellés collés non haubanés. Le coût et la maintenance de gréement défi toute concurrence pour un rendement supérieure à la voile aurique et similaire aux voiles marconis modernes.
L'accès depuis l'intérieur vers le cockpit est sécurisé par une zone permettant de s'accroupir très protégée quand on sort ou rentre dans le bateau. Cette coursive extérieure est au-dessus du carré.
A l'intérieur agencement décloisonné compris en deux cloisons étanches avant / arrière. Le carré est sous le pont de farniente. Cuisine en L sur bâbord, sur tribord table carte bureau à suivi d'un siège 3 places pouvant faire couchette de mer 1 place dans le gros temps. La cabine double avec lit au format terrien qui fait face à ce siège, est isolable du reste du bateau par un rideau. Le puits de dérive forme la cloison du bas flanc du lit. Une seule cloison transversale importante est celle de la cuisine. Le sanitaire est assez grand et est prévu pour vivre au mouillage dans une zone habité mais n'ayant pas d'infrastructure pour des plaisanciers de passage.

Ce sont les nécessités de maintenance et les zones de navigation les plus éloignées de la civilisation qui ont présidé à l'élaboration du cahier des charges. Elles ont également pour conséquence les choix techniques du bord (eau, électricité etc.).
L'expérience me montre que si on veut aller dans des endroits neufs (îles du pacifique ou sud atlantique par exemple etc.) il faut un bateau dont l'entretien doit pouvoir se faire avec ce que l'on a à bord et que les réparations soient possibles dans les pays du tiers monde avec du bois, des cordages et de la toile et le produit miracle qu'est l'époxy.
Par ailleurs le moteur doit être facilement accessible sur toutes ses faces. Il faut également que le bateau ne soit pas trop rutilant pour éviter la jalousie et l'envie voir la haine des gens rencontrés.
- Donc pas d'alu à souder parce qu'il n'y a pas forcément de poste argon là où cela devient nécessaire.
- Pas de winchs ni d'enrouleurs ni voiles coûteuse sur la jonque.
- Pas de gaz pour la cuisine mais du pétrole en raison des normes disparates concernant les bouteilles et les embouts des détendeurs, il y a du pétrole partout. Puisque j'ai du pétrole j'éclaire une partie au pétrole, une partie à l'électricité ( diodes de très faible consommation).
- Pas de groupe électrogène à poste mais un petit groupe Honda d'1 KW en secours (redémarrage du moteur). Electricité fournie en route par l'hélice et un alternateur sur l'arbre du moteur. Pas de groupe froid mais un frigo à absorption qui fonctionne avec du 220 à quai et un capteur solaire de mon cru ( a eau chaude) au mouillage et au large pour avoir des boissons fraîches. Le capteur solaire type chauffe eau du bord fabrique et stock l'eau chaude. Un réservoir journalier est installé sur le rouf et distribue l'eau par gravité dans tous les points de puisage du bateau, il n'y a donc pas de groupe d'eau électrique sous pression.
Pas de panne, pas de consommation d'électricité. L'eau est envoyée par une pompe manuelle dans le réservoir d'eau en charge sur le rouf depuis les réservoirs des fonds. Il n'y pas d'osmoseur (sauf un petit à main en sécurité) mais des réservoirs classiques qui ne peuvent pas tomber pas en panne. Le taud est prévu pour récupérer l'eau de pluie Un poêle à pétrole pour le chauffage en cas de balades en zone froides.

Le style général est : Tout ce qui est en CP est peint en blanc cassé, tout ce qui est en massif est vernis mat ou simplement ciré les plans de travail horizontaux sont en massif. Voilà pour l'essentiel du programme et des intentions.

Maintenant chacun voit la chose comme il veut, mais il faut bien être conscient que ce qui est indispensable a terre en Europe le devient moins au large, et tout ce qui est technique (mécanique, électrique, électronique) tombera un jour en panne. Ceci n'empêche pas d'emmener un GPS et un pc portable, mais aussi des cartes papier, un sextant et des crayons gras.


Pour tout renseignement ou dossier technique :

Jean-Claude MICHAUD

Jean-Claude MICHAUD
279 avenue Mohamed V
Rabat - Maroc
Tél : (00212) 76 25 42 36

Site web : www.jean-claude-michaud.com


 
Facebook.com/Mandragore2
 
 
Haut de la page
Haut de la page
visiteurs depuis le : 02-04-2002 - Actuellement sur le site :
Accueil du site

ACCUEIL

La construction du Mandragore 2

Les plans

L'histoire du Mandragore 1

Jonques et gréement de jonque

Projets

Encyclopédie de la mer

Le bois

Pavillonnerie

La construction amateur

Liens

Livre d'Or

Référencement

Webmasters

Le site