Les plans

Pour son esthétique, sa facilité de manœuvre, la simplicité de son gréement.
Des appréciations très subjectives mais qui résultent
de l'expérience acquise sur mon précédent bateau.

Des entrées d'eau relativement fines mais avec un volume important au-dessus de la flottaison associées à un déplacement assez lourd peuvent laisser présager un passage très doux dans la mer.
Des formes très plates avec un bouchain marqué et une grande largeur à la flottaison limiteront la gîte.
Pour limiter le tangage, le centrage des poids a une grande importance :
              - moteurs centrés au maximum (juste en arrière du lest),
              - quille large contenant les réserves d'eau,
              - chaîne du mouillage descendant à l'avant de la quille.

Des roofs volumineux et anguleux, à l'inverse des esthétiques (bof !) et casse-gueules
roofs profilés que l'on nous impose aujourd'hui, et de larges passavants ceinturés
par un pavois, rendront aisés et sécurisants les déplacements sur le pont.

Un pont qui devient alors un espace de vie au même titre que l'immense cockpit.

Un plan de dérive très allongé et un tirant d'eau modéré.
Ce qui se traduit inévitablement par une importante surface mouillée.
Et tirer des bords dans les petits airs ne sera sûrement pas l'allure préférée du bateau !
Mais les deux moteurs de 45 CV sont aussi là pour çà.

Je ne traiterai pas ici des innombrables éléments qui entrent dans la sécurité d'un bateau
mais d'une particularité du nôtre, l'insubmersibilité.
Il serait illusoire de vouloir rendre insubmersible un bateau de près de 15T avec
de la seule mousse polyuréthane.

La flottabilité du bateau sera donc assurée :
              - par de la mousse expansée dans les zones d'extrémité (là où il vaut mieux ne pas charger) et dans l'isolation.
              - par de multiples compartiments et coffres étanches (dont le compartiment moteur et la soute avant).

Une rubrique sera développée sur ce sujet le moment venu.